samedi 6 décembre 2014

Compliquée, la titine!

C'est complexe une voiture.

Ca parait tout bête pour la plupart d'entre nous, mais pour quelqu'un qui manque d'habitude, c'est loin d'être évident.

Trouver les feux anti brouillard, le dégivrage du pare brise, l'ouverture du coffre, c!est parfois le parcours du combattant...

Bourrée d'options en tous genres, de boutons, d'électronique.

Des bips, des claps, des vroom, des tic tac, tut tut, et autres bruits en tous genres.

C'est clair, le silence n'est pas de série,  surtout ce modèle, entre la tondeuse, et la pétrolette...

Impossible d'entendre le son de l'auto radio.

D'ailleurs quelle idée l'auto radio? comment peut on écouter de la musique en conduisant?

Le niveau de concentration est tel que c'est juste impossible.

Il faut penser a tellement de choses, feux, clignotants, rétro, frein, etc...
Être attentif aux moindres détails, à son environnement, aux autres usagers, à la signalisation.

Ce n'est pas une sinécure.

Au final beaucoup de fatigue à la clé.

Quand on pense que certains téléphonent au volant, et d'autres se maquillent...










Ca roule...


Aimer conduire? non,  on est loin du compte, à des kms même.

Comment font la plupart des gens pour prendre leur voiture comme de rien, une formalité, une routine, un acte banal en somme.

Voire même un plaisir pour certains, à ce qu'il parait!

Difficile à l'imaginer, lorsque pour d'autres, conduite est une source d'angoisse.

A l'idée de prendre la voiturette, ce sont plutôt stress, doutes, et inquiétude, qui tiennent le pavé.

Pas engageant!

Et pourtant...

Voilà maintenant pas loin de 15 jours depuis les premiers "pas" en 4 roues.

Sans parler d'habitude, on peut dire que c'est devenu plus naturel, moins désagréable.

On est moins sur le mode surréactif,  et hyper émotif.

Une manœuvre n'est plus à ce qu'il faut éviter à tout prix, avec la montée d'adrénaline qui va avec.

Un peu plus de maitrise, de confiance, et l'envie d'essayer... C'est dire!

Pour la première fois, des piétons à qui on cède le passage presque naturellement, sans sueur froide, ou freinage mal négocié.
Et en prime un sourire de ces derniers, avec un signe de remerciement! :)

Un contexte plutôt favorable, conduite en journée, sous les rayons du soleil, bonne visibilité.

Du progrès, sans nul doute.

Et peut être moins d'appréhension pour aborder les prochaines fois ...

mercredi 3 décembre 2014

L'amibe du volant

Certes, c'est  compliqué sans le permis.
Impossible non, mais compliqué oui.

Le permis c'est l'autonomie la liberté.
Du moins quand on peut s'offrir un véhicule et les frais qui vont avec.

Liberté oui, économie pas vraiment...

Quoi qu'il en soit en fonction de sa région d'habitation ou de travail, le permis peut vite devenir indispensable.
Quand on choisi d'habiter une petite ville peu desservie, c'est la que le bas blesse.
Choisir c'est renoncer. 

En effet opter pour une certaine qualité de vie à la campagne, c'est renoncer à une praticité et une souplesse côté transports. 
Quand on exerce une activité professionnelle on a des comptes à rendre sur nos horaires. Ajouté à cela des questions de garde des enfants et cela corse encore la donne.
Sans voiture les possibilités sont réduites à peau de chagrin.

La voiturette est un bon moyen subsidiaire pour pallier, faute de mieux.
Ou du moins doit l'être.

Personne ne se figure la difficulté que cela peut représenter pour un néophyte de la route.
Tout devient un obstacle majeur voire magistral.
La pluie, la nuit, le brouillard, les autres usagers, les piétons, les sens interdits, la vitesse...

Bref à peu près tout.

Si en plus vous n'avez pas le sens de l'orientation, vous avez du mouron à vous faire.

Eh oui cela augure de bien des péripéties.

Et ce n'est rien de le dire...

mercredi 26 novembre 2014

Préface

Ma titine et moi, c'est toute une histoire.

Ne pas avoir le permis, une tare vous croyez?

Ben oui. L'histoire de mon plus gros échec, ma bete noire.
Je n'ai pas le permis. 

Ce n'est pas fauté d'avoir essayé.

7 tentatives, infructueuses, navrantes, rageantes, déprimantes, décourageantes.

Inutile de dire l'argent dépensé, que dis je, gaspillé, entre 2 passages de code, moultes heures de conduite, et repassage de la conduite fois 7.
Et aujourd'hui je suis de nouveau contrainte de me représenter au code, invalidé au bout de 3 ans.

J'ai essayé la conduite supervisée. Bonne facon de pratiquer à condition d'être régulier dans l'exercice.
C'est peut être ce qui a manqué .

En désespoir de cause, J'ai  résolu de passer la conduite sur une automatique.
Première tentative non concluante. Mais peut être moins anxiogène...
C'était mon dernier passage, voilà qlq mois.
Anxiogène ; voila qui résume bien mon rapport à la conduite.
Aucune fluidité, interrogations multiples, anticipation relative, aisance absente, stress et doute permanent.
Tout m'apparaît alors comme une montagne infranchissable.

Mes réflexes de sécurité du quotidien disparaissent et laissent place à une inquiétude perpétuelle.
Mes réactions deviennent alors irreflechies, décalées ou mal coordonnées, voire carrément stupides
Comme si je revenais à une espèce d'état primitif d'un point de vue cognitif et sensoriel.
Une amibe. Un protozoaire du volant.